Ce 17 juin, je suis reparti en quête du brocard que j’avais repéré depuis le début du mois.
Lors de l’approche sur le pré convoité, je me suis retrouvé face à un autre brocard couché dans l’herbe devant moi à 7-8m, sans qu’il me voit.
Après un peu d’attente il se releva du mauvais coté pour se remettre à couper des bourgeons floraux d’un des rares prés non fauchés. Après plusieurs mètres à ramper pour me retrouver à nouveau à 7-8m ma flèche volait au ras de son dos.
Surpris mais naïf, il se remettait à glaner dans le pré. Après 30m à 4 pattes, cette fois ci ma flèche atteignait le brocard de 3/4 avant à une dizaine de mètres. 21h.
Flèche arrière que je voyais bien dans le foie. L’animal parti se réfugier dans un roncier non loin.
Après une attente, trop courte, je partais à sa rechercher. l’animal se releva, tourna dans le roncier pour gagner le ruisseau longeant. A la lampe torche je suivais les traces pour finir dans le ruisseau.
Je n’avais évidemment pas emmené la chienne ce soir là! Longeant les berges je me résolu a revenir ce matin, 6h la haut.
Jaïka repris la piste que j’avais suivi, plongeant dans l’eau après 80m, puis à partir de là sans plus aucune trace de sang, longea la berge, remonta la berge de l’autre coté pour ensuite s’engager dans un pré au dessus. Devant l’immensité du pré je décidais de la lâcher, pour la voir longer à vive allure une haie et relever le brocard 100m plus loin.
Celui-ci rejoignit à la course un autre roncier plus bas sur le ruisseau. Un cache-cache d’un quart d’heure s’engagea dans le roncier avant que Jaïka ne mette sa patte dessus et le tienne sur un petit ferme. Je le servi à la dague.
Magnifique action de la chienne qui a pisté un bon moment sans aucune goute de sang, donné de la voie opportunément et brousaillé dans un beau fatras de ronce. Elle a magnifiquement rattrapé mes erreurs.
Flèché à 10m, recherché sur environ 400m. Atteinte juste derrière le foie dans les intestins. Jeune brocard, 4 cors.
La tête bizarde que j’avais repéré aura la chance de se reproduire, peut être la retrouverai-je à l’automne. Mais rien n’est jamais sûr, même à 10m.